Les actions réalisées

Diverses actions liées à l’hygiène se mettent en place grâce à quelques personnes se rendant sur l’ile.

 

En 2008 Rose Marie et Alain GILLES ont découvert la brousse en aidant au développement artisanal des villages. Ce fut pour eux la découverte de l’orphelinat et la réflexion sur sa survie.

 

En 2009, Françoise DEBAS, retraitée d’un centre de formation, Béatrice DABSALMONT et Pascale BAILLEUL, toutes deux infirmières ont appréhendé le lavage des mains dans les écoles, dans les villages, l’hygiène corporelle, le nettoyage des vêtements et de plus ont soigné des malades dans les villages et visité des centres de soins. L’aide à l’orphelinat par la nourriture et les soins ont été aussi une découverte. Les deux première parrainent chacun une orpheline. Elle ont aussi pris contact avec le centre hospitalier de Mahazoarivo.
En 2010 Sébastien RICHARD, infirmier, et Céline BOULARD, aide soignante ont participé à la continuité de l’apprentissage de l’hygiène et surtout au lavage des dents. Quelques paysans ont été reconnaissant des soins prodigués.
La aussi, la visite du Centre hospitalier a été une grande surprise surtout dans la découverte des besoins très importants avec leur engagement de trouver du matériel.
Création d’un poulailler par Béjean qui a mis en pratique sa formation en France. Il y a encore beaucoup à faire pour ensemencer de la nourriture indispensable à la réussite de cette activité. Il faut faire admettre aux autres paysans que les semis sont nécessaire pour la population mais aussi pour la volaille.
En ce qui concerne les vaches laitières, notre ami Ernest doit lui aussi, avant que nous l’aidions pour l’achat de vaches, ensemencer des prairies. Il rencontre quelques difficultés, car pour les premiers essais des petits animaux ont mangé les jeunes pousses. Il faut encore faire des essais et pour cela nous avions emmené dans nos bagages une bonne quantité de semences, comme pour la volaille.
Des essais de confection de confitures ont été réalisés et enseignés par Françoise et Marie Thérèse afin de consommer un maximum de fruits, mais le sucre et rare même si on le remplace par le miel. De plus la population n’est pas habituée à manger sucré. Par contre dès que l’on aura trouver des emballages, ce sont des essais de conserves qui seront réalisés.
La cuisine fait partie aussi de nos actions à développer. C’est ainsi que Françoise a divulgué en ville et en brousse quelques unes de ses recettes afin que la consommation de légumes puisse s’étendre aussi en brousse. C’est une action indispensable pour la santé de tous les habitants.
Pour la santé et déjà depuis 2006, c’est Robert qui a réalisé des essais de création de pommade à l’aide de ravintsara, de propolis, de cire d’abeille, etc…afin que les petites infections externes soient soignées rapidement et ainsi éviter le pire.
Il a aussi créé un sirop à base de miel, propolis, légumes et huile essentielle à destination principale des enfants qui sont à plus de 80% victimes d’infections des voies respiratoires.

 

En cette année 2012 :

Nous sommes avec Lucie, intervenu sur un paysan victime d’un AVC, et un transport du malade très périlleux.

Nous sommes intervenus pour une visite médicale sur tous les enfants des écoles, toujours avec Lucie notre jeune infirmière/sapeur pompier, avec beaucoup de soins sur les pieds. Nous avons accueillis  des adultes des villages environnants pour quelques conseils de santé et surtout pour des prises de tension artérielle.

Nous avons offert du matériel médical à l’Hôpital Enfants et Familles du lieu de notre base : un certain nombre d’appareils nécessaires aux analyses diverses, sont en panne. Comment faire pour les faire réparer si ce n’est que de collecter toujours et encore des fonds. Le besoin d’un bistouri électrique est exprimé par le Directeur.

Lors de nos fréquentes visites à l’orphelinat, nous avons offert des vêtements, des fournitures scolaires, des goûters afin de leur faire partager des moments d’affection que les enfants ont un grand besoin, des conseils pour la bonne conduite de l’Etablissement et pour l’hygiène, etc,etc…

 

En 2013, nous rencontrons le docteur LOVA directeur de l’Hôpital Mères-Enfants, que nous visitons chaque année en essayant d’aider selon nos possibilités. Cette année nous offrons une grande quantité de médicaments, petits matériels, pansements, etc et aussi du lait premier et second âge, pour un volume de deux valises. C’est un grand bonheur également pour les infirmières qui font avec les moyens du bord. Les chambres natales et les chambres de soins sont très occupées cette année. Nous sommes amenés à visiter chaque chambre et découvrons une fois de plus la diversité des pathologies soignées dans ces chambres rudimentaires à 6 lits, où la famille doit être présente auprès des patients car à Madagascar il faut apporter chaque jour la nourriture et surveiller en permanence les malades. Le cas le plus désespéré est celui d’un enfant de 4 ans dans un état comateux suite à une méningite.

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En 2014,  nous visitons le docteur Lova, directeur et lui remettons 3 cartons de matériel et médicaments qui font son bonheur. Le budget annuel est à souligner : environ 300.000€ pour 100 employés et tous les soins et les accueils : il est impossible de faire face aux engagements avec ce budget.

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Nous achetons de l’artisanat chez une famille de sculpteur à  Ambositra . Derrière le magasin un des fils des lieux sculpte une chaise avec une dextérité déconcertante et une réelle précision. Nos achats terminés, nous assistons à un accident du propriétaire des lieux. Il est tombé sur un couteau bien tranchant. La paume de sa main est ouverte et la chair est retournée. Le sang coule en abondance, je lui réalise un pansement provisoire afin de réduire l’hémorragie. Il est ensuite emmené vers l’hôpital.

 

2015 : Hôpital Mères-Enfants

En maternité, une partie des couveuses sont hors services alors qu’il y a 4 prématurés. Un certain nombre de matériel sont à réparer mais il n’y a pas de financement.

Nous offrons 2 valises de médicaments surtout et 3 pousse seringues offert par le centre hospitalier de Hesdin. Ces matériels sont utilisés de suite car il n’y en a plus en état de marche.

Nous faisons des achats dans le quartier chinois relativement dangereux. Heureusement que nous sommes prévenus, car brutalement je suis rapidement encadré par des individus qui me serrent, certainement pour me voler, mais grâce aux précautions prises je m’en sors indemne, mais avec des émotions pour ceux qui m’accompagnent.

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En 2016, nous remettons au Docteur LOVA comme chaque année un seul carton de divers médicaments plus restreinte En effet, les médicaments offerts par nos donateurs sont le plus souvent périmés et nous n’avons pas le droit de les emporter.

Nous conseillons des pansements de miel pour soigner un jambe coupée et l’infection du bras d’un bébé : ces plaies ne se guérissaient pas.

 

2017, nous laissons des médicaments chez nos amis pour le docteur Lova car l’Hôpital a été réquisitionnée pour soigner la peste. Un médecin est mort en soignant les malades.