Les réalisations

L’orphelinat

Lorsque nous avons découvert l’orphelinat, il était situé dans la capitale. Pierrette le gérait avec beaucoup de difficultés : 18 mois de loyer de retard soit 1.200.000 ariary fois 18,(Un euro équivaut environ à 2500 ariary), des dettes dans les épiceries voisines, plus des soins pour les enfants etc… Dans un désarroi total, Pierrette est tombée gravement et rapidement malade. Au retour de notre première mission en 2006, la première nouvelle que nous avons reçue a été celle de son décès, tellement elle a été contrariée de ne pouvoir faire face.
Sa fille Sissi a repris le flambeau en mémoire de sa mère et ayant reçu notre décision d’aider l’orphelinat. Les difficultés ont continuées encore quelque temps. En effet, début 2007 tous les orphelins ont été expulsés de leur centre par la propriétaire. Les journaux locaux ont relaté cette affaire dramatique. De plus la dette n’a pas été effacée suite à ce fait. Faute de régulariser ces retards, c’était la prison pour Sissi.
Un nouveau local a été trouvé avec un loyer de 700.000 ariary. Ce logement n’est pas idéal pour les 30 enfants mais il faut s’en accommoder.



Seules quelques personnes venaient en aide à l’Orphelinat.
Depuis 2007 Humanité Madagascar a décidé de soutenir totalement cette Orphelinat situé maintenant à Mahabo Andoharanofotsy.
La charge est lourde, car il y a le loyer bien sûr, mais le plus important est de nourrir, soigner, blanchir, éduquer, scolariser, former, etc,etc…tous les enfants mais aussi de payer le personnel.
De plus compte tenu des difficultés du Pays le prix de la nourriture est bien souvent en augmentation.
La charge financière incombant à notre engagement est d’environ 1200€ par mois


2012 a vu le nombre d’enfants passé à 35 avec des nourrissons. Les difficultés sont croissantes avec un local inapproprié : des marches dangereuses occasionnant des chutes, des pièces trop petites pour autant d’enfants, une hygiène des locaux laissant à désirer, un mur qui s’écroule dans la cour avec un bonheur (les enfants étaient à l’école), un manque de médicaments de base, des dents en très mauvaise état (un jeune dentiste a accepté de soigner gratuitement les enfants en lui fournissant les médicaments et autre amalgame), etc…

 

En 2013, comme chaque année, un des dimanches de notre mission, nous permet de nous rendre sur le site du Père Pédro et de son Association Akamasoa qui veut dire « Les bons amis ».

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2014, Ntina, chauffeur de taxi, nous emmène à la messe du Père Pédro sur son site d’Akamasoa.

Environ 7000 personnes dont beaucoup d’enfants participent par leurs chants et leurs danses.

Le discours de Pédro ne change pas : les pauvres sont toujours au cœur du débat et les étrangers du monde entier qui sont présent reçoivent ce message de partage.

L’émotion est toujours présente dans ce grand hangar abritant tout ce monde.

A la sortie je réussi à lui serrer la main et lui transmettre le bonjour du compositeur Jean Claude Gianada, rencontré le mois dernier à Blangy sur Ternoise, et ami de Pédro.

 

En 2015, le Père Pédro nous reçoit dans son bureau durant 45mn. Il s’agit d’un échange sur un éventuel partenariat avec notre Association. Il nous fait part de toutes ses actions, des difficultés diverses rencontrées, de ses recherches de financement et il nous félicite pour nos actions envers le peuple Malgache.

 

2016, toutes les personnes que nous emmenons à la messe, croyantes ou non, souhaitent revenir si l’occasion se représente.

Nous sommes entre 7 à 8000 personnes dans ce lieu avec une majorité de jeunes et d’enfants qui assistent à cette cérémonie pour retrouver un peu de moral et foi à la vie.

 

2017, compte tenu de l’épidémie de peste, nous ne pouvons aller à la rencontre du Père Pédro. Il nous a envoyé ses vœux de nouvelle année 2018.